Trois courtiers en assurances se retrouvent autour du buffet d'un séminaire de ventes. Ils en profitent pour frimer un peu sur leurs compagnies d'assurances respectives. Le premier dit aux deux autres :
- Lorsqu'un de nos assurés meurt accidentellement un lundi, si on est informés dans la journée, on peut préparer la prime pour l'épouse le jour même et elle aura son chèque le mercredi matin par la Poste !
Le deuxième ne veut pas être de reste :
Si l'un de nos assurés meurt par accident un lundi, on est au courant dans les deux heures et on peut fournir à la veuve son chèque dans la soirée !
Le dernier vendeur leur annonce triomphalement :
- Tout ce que vous venez de dire n'est rien. Mon bureau se trouve dans la place Ville-Marie au dixième étage. Un jour, l'un de nos assurés était en train de laver les carreaux au 22ème étage lorsqu'il a glissé et est tombé de sa passerelle. Eh bien, vous me croirez si vous voulez, mais on lui a donné son chèque au moment où il est passé devant chez nous !
Depuis mon accident, j'étais le patient le plus patient de mon médecin traitant, mais si vous tardez à m'envoyer un chèque, je serai le plus impatient de vos clients.
Mon grand danois a avalé les boucles d'oreilles en or de ma femme. Elles valent près de 2 000 euros. Elles étaient sur la table de chevet. Le chien les a vues, a bondi et les a avalées. Vous me demandez de vérifier si je ne pourrais pas les retrouver. J'aimerais savoir pendant combien de temps je dois vérifier les excréments de mon chien.
Je dois vous dire que les gendarmes m'ont posé des questions indiscrètes, du genre :
D'où veniez-vous ?
Où alliez-vous ?
Avez-vous bu quelques verres ?
Avez-vous regardé à droite et à gauche avant de franchir le carrefour ?
Votre passagère est-elle un membre de votre famille ?
Etc...
Vous avouerez que c'est beaucoup de curiosité pour de la tôle froissée et que je n'ai pas à soulever le voile de ma vie intime sous prétexte que j'ai bousillé un pare-choc.
En avançant, j'ai cassé le feux arrière de la voiture qui me précédait. J'ai donc reculé, mais en reculant j'ai cabossé le pare-chocs de la voiture qui me suivait. C'est alors que je suis sorti pour remplir les constats, mais en sortant j'ai renversé un cycliste avec ma portière. C'est tous ce que j'ai à déclarer pour aujourd'hui.
Vous me demandez de vous donner mon accord sur les termes de votre lettre. Or, cette lettre je ne l'ai jamais reçue. Comment voulez-vous que je vous donne mon accord sur le contenu d'une lettre que je n'ai jamais reçue ?
Je ne suis pas contre, mais je ne suis pas pour non plus. Comprenez-moi : quand on cause, il faut savoir de quoi on parle.
J'étais bien à droite et en me croisant, l'adversaire qui prenait son virage complètement à gauche m'a heuté et maintenant il profite de ce que j'avais bu pour me donner tous les torts. Honnêtement est-ce qu'il vaut mieux être saoul à droite ou chauffard à gauche ? Il faut tout de même raisonner...
Un carrefour j'ai ralenti et j'ai laissé passer absolument toutes les voitures venant de ma droite que d'ailleurs il n'y en avait pas, alors j'ai avancé et j'ai été heurté par une 4L qui venait justement de ma droite par un moyen que j'ignore, j'ai heureusement freiné et c'est alors que le choc s'est montré sans réticence.
Je vous écris comme suite à votre lettre qui m'est survenu hier, consistant mon accident. Vous dites que je suis responsable pour la priorité, mais j'ai lu les lois et voilà ce qui en dérive :
" Quand il y a un croisement entre deux routes dont l'une ne traverse pas l'autre, celle que est la plus petite doit s'arrêter la première. "
Donc il n'y a pas de priorité qui tienne. C'est la loi qui est la plus forte. Vous seriez bien aimable de réviser vos conclusions pour me remettre dans mon bon droit lequel je me trouve déjà par ailleurs.
La Citroën avait priorité c'est un fait, mais je ne l'ai pas vue, d'ailleurs à la façon qu'il conduisait on voyait bien que la priorité il savait pas ce que c'était la preuve que si ça aurait été le contraire (une auto qu'aurait venu par la gauche) il emboutissait pareil. Donc il n'y a pas de motif à s'arrêter à cette question de priorité à laquelle vous donnez tant d'importance.
Je ne suis pas du tout d'accord sur le montant que vous m'allouez pour les bijoux. Ça ne représente même pas la somme des deux choses de mon fils, dont je vous ai envoyé les photos.
Je vous serais obligé de m'adresser le courrier concernant mon accident à un de mes amis car, pour la passagère blessée, ma femme n'est pas au courant, et il ne vaut mieux pas. Je compte sur votre compréhension pour ne pas déshonorer un honnête père de famille.
Je vous demanderais de ne tenir aucun compte du constat amiable. Vous comprendrez en effet que je fus brusquement pris d'une émotion subite : arrière défoncé, présence de la police, choc psychologique, tout concourrait à ce que je mette des croix au hasard.
A votre avis, est-il préférable d'acheter un chien méchant qui protégera la maison contre les voleurs ou de garder mon vieux toutou. Je vous pose la question parce que de toute façon c'est vous qui paierez les pots cassés, soit en indemnisant les blessés, soit en remboursant les objets volés.
Lorsque le feu a pris dans ma cuisine, mon mari n'avait pas terminé ses travaux de peinture : il y avait deux murs blanc sale, un vert propre et le dernier moitié sale moitié vert propre. La fumée a noirci le vert propre et l'eau des pompiers a fait des traces jaunes sur le blanc sale et le plafond (de couleur indéterminée). C'est maintenant toute une histoire de choisir une couleur qui ne jurera pas trop avec le reste.
Pouvez-vous en toucher un mot à l'expert ?
Ma femme s'entête à vouloir conduire à nouveau la voiture quand elle sera à la retraite. Je lui ai dit que vous nous feriez payer plus cher parce qu'elle n'a pas conduit depuis dix ans et que vous aviez dit qu'elle était novice, mais ça lui fait plaisir.
Pas de payer plus cher, mais d'être encore novice à son âge.
Je vous adresse sous pli la facture que vous m'avez réclamée.
Si vous ne la recevez pas, vous voudrez bien me le faire savoir.
J'ai été témoin d'une collision entre deux cyclos dont un a dû être embarqué d'urgence à l'hôpital.
Vous m'envoyez des formulaires avec des lignes trop courtes pour écrire ce que je veux.
Que diriez-vous si je payais ma cotisation d'assurance sur des chèques trop petits pour écrire la somme entière ?
Il s'agit d'un témoin fort respectable et tout à fait digne de bonne foi. Je signale du reste qu'il était fort bien mis, portant cravate et costume croisé.
Vous me dites que l'accident ne rentre pas dans le champ de la garantie, mais, en tous cas, la voiture de mon voisin est rentrée dans mon champ.
J'ai été verbalisé sous prétexte que le certificat d'assurance apposé sur mon pare-brise était périmé. La marée-chaussée m'agresse, les portes de votre agence sont closes le lundi matin ; quant à moi je suis saisi d'un doute : être ou ne pas être assuré !
Tout d'abord je vous dis bonjour, ensuite je vous dis que je vous écris pour vous dire qu'une dame m'a dit que j'avais éraflé sa voiture avec mon vélo.
Depuis l'accident, j'ai des mots de tête.
Vous savez que je ne suis pas un homme à histoire. Je n'ai pas protesté quand le chien d'à côté a sauté à la tête de mon fils et lui a fait tomber ses lunettes. Je les ai réparées tant bien que mal avec de la crazy glue mais j'en ai trop mis, ça a coulé sur les verres et depuis, mon fils n'arrête pas de loucher. Pensez-vous que je puisse me faire payer des lunettes neuves par le propriétaire du chien ?
Ma voiture a subi d'importants dommages corporels.
Je m'interroge au sujet de mon assurance vie : ai-je intérêt à décéder tout de suite ou dois-je attendre l'âge de la retraite ?
Mon grand danois a avalé les boucles d'oreilles en or de ma femme. Elles valent près de 2000€. Elles étaient sur la table de chevet. Le chien les a vues, a bondi et les a avalées. Vous me demandez de vérifier si je ne pourrais pas les retrouver : j'aimerais savoir pendant combien de temps je dois vérifier les excréments de mon chien.
Puisque mon assurance de frais médicaux s'étend aux personnes à charge, puis-je réclamer pour mon chien ?
Pourriez-vous me donner la date d'expiration de mon assurance incendie pour que je sache jusqu'à quand je peux réclamer.
Étant sorti de l'hôpital et sur le point de reprendre mes activités professionnelles, je vais à nouveau utiliser ma voiture. À cette occasion, je vous demande de bien vouloir redémarrer mon assurance.
Depuis mon accident, j'étais le patient le plus patient de mon médecin traitant, mais si vous tardez à m'envoyer un chèque, je serai le plus impatient de vos clients.
À la suite de mon accident du mois dernier, ma voiture a été convoquée par l'expert pour lui montrer ses dommages.
Lorsque le feu a pris dans ma cuisine, mon mari n'avait pas terminé ses travaux de peinture: il y avait deux murs blanc sale, un vert propre et le dernier moitié sale moitié vert propre. La fumée a noirci le vert propre et l'eau des pompiers a fait des traces jaunes sur le blanc sale et le plafond (de couleur indéterminée). C'est maintenant toute une histoire de choisir une couleur qui ne jurera pas trop avec le reste. Pouvez-vous en toucher un mot à l'expert ?
J'ai malheureusement rencontré un trottoir avec ma voiture neuve.
Les circonstances de l'accident sont extrêmement claires : mon fils commençait à dévaler la piste quand il a été doublé par l'un de ses skis qui s'était décroché de sa chaussure.
Un camion a reculé dans mon pare-brise et dans le visage de ma femme.
Constatant que tous les arbres sur son terrain avaient été coupés par erreur par son nouveau voisin, l'assuré appelle son conjoint et lui déclare encore tout abasourdi :
" Chérie, tous nos arbres sont partis ! "
J'avais passé la journée à magasiner pour des plantes et je retournais chez moi. En arrivant à une intersection, une haie s'est dressée devant moi, m'a bloqué la vue et je n'ai pas vu venir l'autre voiture.
Je me suis tassé sur le bord du chemin, j'ai regardé ma belle-mère, puis nous avons pris le champ.
J'ai dit au policier que je n'étais pas blessé, mais en ôtant mon chapeau, j'ai vu que j'avais une fracture du crâne.
Le piéton ne savait plus par où passer, alors je suis passé dessus.
La cause indirecte de l'accident est un petit homme, dans une petite voiture, avec une grande gueule.
Le pauvre type était partout à la fois. J'ai été obligé de donner plusieurs coups de roue avant de le frapper.
J'ai frappé un camion immobile qui venait dans la direction opposée. Pour éviter de frapper le pare-choc de la voiture devant moi, j'ai frappé le piéton.
J'avoue que je n'aurais pas dû faire demi-tour sur l'autoroute avec ma caravane, mais j'avais oublié ma femme à la station-service.