Proverbes berbères, page 0

Qui se blesse soi-même ne se manque jamais.

L'arbre suit sa racine.

Les voiles des cœurs sont déchirés quand les cœurs se regardent en face.

Celui qui possède un métier est comme celui qui possède un château-fort.

Les dents ont beau rire, le cœur sait la blessure qu'il porte.

Celui qui a levé la main, c'est comme s'il avait frappé.

Le présomptueux devient raisin sec avant d'avoir été raisin mûr.

Les paroles les plus douces ont moins de prise sur les femmes que les bijoux silencieux.

Celui qui passe la nuit dans la mare se réveille cousin des grenouilles.

Si tu as de nombreuses richesses donne ton bien ; si tu possède peu, donne ton cœur.

Les soucis enlaidissent, c'est la joie qui fait fleurir.

Celui que le serpent a piqué prend peur d'une simple corde.

Si la chance veut venir à toi, tu la conduiras avec un cheveu ; mais si la chance veut partir, elle rompra une chaîne.

Ce qui est dans la parole est dans le silence.

Une belle fille est comme une aiguillée de soie.

La honte court comme le feu.