Proverbes indiens, page 0

La pauvreté fait les voleurs comme l'amour les poètes.

Le monde est un mauvais génie pour la science, la science est le mauvais génie pour le monde.

C'est dans le silence qui suit l'orage, et non dans celui qui le précède, qu'il faut chercher la fleur en bouton.

Les mains d'un avocat sont toujours dans la poche de quelqu'un.

Ne blâme pas Dieu d'avoir créé le tigre, mais remercie-le de ne pas lui avoir donné d'ailes.

Mieux vaut mentir que médire.

L'ardeur du soleil fait mieux apprécier d'être à l'ombre.

Il faut accepter les coups de pied de la vache comme on accepte son lait et son beurre.

Celui qui a un ami véritable n'a pas besoin d'un miroir.

La reconnaissance est le paiement du pauvre.

La charrue est le fondement de tous les arts.

Un diamant avec quelques défauts est préférable à une simple pierre qui n'en a pas.

Ce ne sont pas les pierres qui bâtissent la maison, mais les hôtes.

Il n'y a pas de fin à la pureté et pas de commencement à l'impureté.

Même lavé à l'eau de rose, l'ail ne perd pas son odeur.

Même les chutes sont des hauts faits pour les grands.

L'aumône doit suivre la richesse comme la glissade le faux pas.

Tout désirer : chagrin ; tout accepter : joie.

Les femmes rient quand elles peuvent et pleurent quand elles veulent.

Il y a des remèdes pour la maladie, il n'y en a point pour la destinée.

Le monde semble sombre quand on a les yeux fermés.

Celui qui regarde longtemps les songes devient semblable à son ombre.

Pour la fourmi, la rosée est une inondation.

Ne coupe pas les ficelles quand tu pourrais défaire les nœuds.

Unie à l'océan, la goutte d'eau demeure.

L'homme est son propre démon.

Si vous enseignez à un homme, vous enseignez à une personne. Si vous enseignez à une femme, vous enseignez à toute la famille.

Après avoir appris à voler il te faut encore apprendre à être pendu.

Celui qui répond est inférieur à celui qui questionne.

Mieux vaut loucher que d'être aveugle.