Proverbes allemands, page 0

Agir dans la colère, c'est s'embarquer dans la tempête.

A tas de blé, le rat s'y met ; et à tas d'argent, les procès.

Habitude du berceau dure jusqu'au tombeau.

Qui cultive les oignons n'en sent pas l'odeur.

Quand on aura tout balayé, on saura ce qu'il y a derrière le poêle.

Qui sème la discorde est pourvoyeur du diable.

Qui veut vendre un cheval aveugle en vante les pattes.

Prince qui n'a pas d'oreilles pour écouter n'a pas de tête pour gouverner.

Qui réforme souvent déforme.

Qui a peur des étincelles ne devient pas forgeron.

Ce qu'on ne peut pas tenir, il faut le laisser pourrir.

Trois choses sont fugitives : l'écho, l'arc-en-ciel, la beauté des femmes.

Plus il y a de bergers, moins bien gardé est le troupeau.

Le besoin apprend à prier.

Aucun vernis à ongle ne rajeunit les vieilles mains.

Le prince cueille un fruit et les valets coupent l'arbre.

La jeunesse croit beaucoup de choses qui sont fausses ; la vieillesse doute de beaucoup de choses qui sont vraies.

Qui baigne ses mains dans le sang les lavera dans les larmes.

En ne prêtant pas, on perd des amis ; en prêtant, on gagne des ennemis.

Quand l'arbre est déraciné, chacun vient à la ramée.

Ce qui nous manque nous instruit.

Mieux vaut un paysan en bonne santé qu'un empereur malade.

Celui qui ne punit pas le mal, l'invite.

Le feu de bois vert donne plus de fumée que de chaleur.

On ne bâtit rien avec des pétales de roses.

La gourmandise vide les poches.

Le cuisinier doit avoir la langue de son maître.

L'amour est borgne, la haine est aveugle.

Un bon soldat ne doit penser qu'à trois choses : 1 au roi ; 2 à Dieu ; 3 à rien.

Qui trop haut prend le ton, n'achèvera pas la chanson.