Proverbes yiddish, page 0

Un rêve de beignets, c'est un rêve, et non pas des beignets.

Ce n'est pas ce qui est beau qui est cher ; c'est ce qui est cher qui est beau.

Mieux vaut parler avec une femme et penser à Dieu que de parler à Dieu et penser à une femme.

La vieillesse, c'est l'hiver pour les ignorants, et le temps des moissons pour les sages.

Qui ne peut supporter le mal ne vivra pas pour voir le bien.

Qu'importe que le fils meure pourvu que la bru soit privée de mari.

La belle-mère et la bru dans la même maison sont comme deux chats dans un sac.

Pourvu qu'on ait la santé ! On peut toujours se pendre après.

Il n'est rien qui ait un goût plus amer que la vérité.

Le sucre ne sert à rien quand c'est le sel qui manque.

Trop d'humilité est demi-orgueil.

Les pommes du voisin sont les meilleures.

Quand tu ris, tout le monde le remarque ; quand tu pleures, personne ne le voit.

Quand un vieil homme épouse une jeune femme, l'homme rajeunit et la femme vieillit.

Pour tomber on se débrouille seul, mais pour se relever la main d'un ami est nécessaire.

Les filles se souviennent du jour de leur naissance et en oublient l'année.

Le sage sait ce qu'il dit. L'insensé dit ce qu'il sait.

Il vaut mieux travailler à l'étranger que mourir chez soi.

Si tous tiraient dans la même direction, le monde basculerait.

La vie n'est qu'un songe ! Mais je t'en prie, ne me réveille pas.

En terre noire pousse le meilleur blé.