Proverbes persans, page 0

N'ouvrez pas la porte que vous serez incapable de refermer.

La vie est une ivresse continuelle : le plaisir passe, le mal de tête reste.

Si l'associé était bon, Dieu en aurait pris un.

Quelle est la valeur des hommes ? - Ce qu'ils cherchent.

Un pêché est beaucoup ; mille prières sont peu.

On peut nouer un fil rompu, mais il y aura un nœud au milieu.

Trois choses ne s'obtiennent pas grâce aux trois autres : la richesse grâce au désir, la jeunesse grâce au fard, la santé grâce aux médicaments.

Le sage réfléchit avant d'agir.

De quatre choses nous avons plus que nous croyons : des péchés, des dettes, des ennemis et des années.

La lampe de la pauvreté n'a pas de lumière.

La nécessité est une seconde captivité.

L'ignorance est une rosse qui fait broncher celui qui la monte et fait rire de celui qui la mène.

L'ivresse de la jeunesse est plus forte que l'ivresse du vin.

Au champ de l'univers, tu cueilleras ce que tu sèmes.

Vouloir donner de l'éducation à un homme indigne, c'est prétendre placer des noix sur une coupole.

Plus vous laissez à vos héritiers, moins ils vous regrettent.

Le meilleur repentir est de ne plus pécher.

Quand il touche la forêt, le feu dévore aussi bien le bois vert que le bois sec.

L'excuse d'un sot est pire que sa faute.

La fortune vient à pas de tortue, et fuit comme une gazelle.

Un peu de vin est une antidote contre la mort ; en grande quantité, il est le poison de la vie.

Le voleur va dans une direction et le volé dans mille.

Décrire la jouissance qu'on a éprouvée, c'est la moitié de la jouissance.

Qui a fait le travail ? Celui qui l'a achevé.

Une corde rompue peut être renouée, mais le nœud se sentira.

Nul royaume n'est stable si le bout d'une épée ne le soutient.

La passoire reproche à l'écumoire d'avoir des trous.

Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.

On ne porte pas deux pastèques dans une seule main.

La peine que l'on prend pour un ami est un repos.