Proverbes allemands, page 2

Mari qui frappe sa femme frappe sa main gauche de la droite.

Mieux vaut la dictature du fer que l'anarchie de l'or.

Beaucoup de cuisiniers gâtent la bouillie.

Point de diadème qui guérisse la migraine.

Dieu règne au ciel, et l'argent sur la terre.

Quand les baies sont mûres, elles tombent plus souvent dans la boue que sur des pétales de roses.

Le vin fait surnager les secrets.

Quand le vautour meurt, la poule ne pleure pas.

Il est bon de nager près du bateau.

Trois choses entrent dans une maison sans se faire annoncer : les dettes, la vieillesse et la mort.

Qui s'est brûlé la langue n'oublie plus de souffler sur sa soupe.

La véritable amitié ne gèle pas en hiver.

Il faut manger comme un homme en bonne santé et boire comme un malade.

Le blé et la reconnaissance ne poussent qu'en bonne terre.

L'avare est un cheval chargé de vin et qui boit de l'eau en chemin.

Les savants font l'almanach et Dieu fait le temps.

Qui creuse une fosse pour les autres y tombe.

La jeunesse est une ivresse sans vin et la vieillesse un vin sans ivresse.

Ce qui te déplait en moi amende-le en toi.

Qui écrit des lettres d'amour doit avoir les mains moites.

Méchanceté s'apprend sans maître.

Celui qui a le choix a aussi le tourment.

Dans le besoin, le diable mange des mouches.

Chacun est à soi-même le prochain.

Où la femme règne, le diable est premier ministre.

La demande est chaude, le merci est froid.

La promesse a des jambes ; seul le don a des mains.

On attrape les lièvres avec des chiens, les femmes avec de l'argent et les sots avec des louanges.

Ne triomphe pas avant d'avoir franchi le fossé.

Soldats dans la paix sont comme poêles en été.