Proverbes français, page 12

Si t'as idée d'arriver centenaire, crains Dieu bien sûr, mais crains surtout les courants d'air.

Des femmes et des chevaux il n'y en a point sans défaut.

Même le lilas blanc a une ombre.

Il faut avoir plusieurs cordes à son arc.

Il n'est pire ennemi que ses proches.

Qui ne sait être fou n'est pas sage.

Par trop presser l'anguille, on la perd.

Bien mal acquis ne profite jamais.

En la queue et en la finGît de coutume le venin.

Tout lasse, tout casse, tout passe.

Les ans ont beaucoup plus vuQue les livres n'en ont connu.

Brebis tondue Dieu mesure le vent.

Nulle terre sans guerre.

Lorsqu'un vieux fait l'amour La mort court alentour.

Chacun voit midi à sa porte.

Ce n'est pas en mangeant moins que tu nourris ton voisin.

Poule qui chante et coq qui pond, c'est le diable à la maison.

On croit user le temps, c'est le temps qui nous use.

Il ne faut pas enfermer le loup dans la bergerie.

Il faut connaître avant d'aimer.

En mai, si tu te maries,Par le soleil ou la pluie,Ami, crois-moi si tu veuxT'auras des enfants morveux.

Amis valent mieux qu'argent.

Mieux vaut charité plein la main que biens plein le four.

L'alouette en main vaut mieux que l'oie qui vole.

Lorsque la faim est à la porte l'amour s'en va par la fenêtre.

La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.

A chemin trop battu, il ne croît jamais d'herbe.

Les belles offres font perdre les bons procès.

Un métier bien appris vaut mieux qu'un gros héritage.

Les paroles sont femelles et les faits sont mâles.