Proverbes chinois, page 2

Le peuple est difficile à gouverner quand il est trop savant.

Qui porte des chaussures ignore la souffrance de qui marche pieds nus.

Qui veut gravir une montagne commence par le bas.

La boue cache un rubis mais ne le tache pas.

Etre homme est facile, être un homme est difficile.

Nourrir l'ambition dans son cœur, c'est porter un tigre dans ses bras.

On ne peut pas marcher en regardant les étoiles quand on a une pierre dans son soulier.

Celui qui aime à demander conseil grandira.

Une bouchée du fruit d'immortalité vaut mieux qu'une indigestion d'abricots.

Les paroles sont vides, le pinceau laisse des traces.

C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre.

Le vice empoisonne le plaisir, la passion le corrompt, la tempérance l'aiguise, l'innocence le purifie, la tendresse le double.

L'encre la plus pâle vaut mieux que la meilleure mémoire.

A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes.

La vie est la voie de la mort, la mort est la voie de la vie.

Celui qui pose une question risque cinq minutes d'avoir l'air bête. Celui qui ne pose pas de question restera bête toute sa vie.

Le premier mariage d'une femme, c'est l'affaire des parents ; son deuxième mariage, c'est sa propre affaire.

L'esprit cultivé est son propre paradis, l'esprit ignorant son propre enfer.

L'or véritable ne craint pas le feu.

Quand le cœur n'y est pas, les mains ne sont pas habiles.

Lorsque la chance nous sourit, nous rencontrons des amis ; lorsqu'elle est contre nous une jolie femme.

Si tu veux être heureux une heure, bois un verre ;Si tu veux être heureux un jour, marie-toi ;Si tu veux être heureux toute ta vie, fais-toi jardinier.

Un homme qui ne réfléchit pas sur le long terme connaîtra des déboires à court terme.

La montagne et l'eau finiront par se rencontrer.

Tout le monde aime la flatterie, chacun se méfie de la franchise.

L'homme qu'on transplante vit, l'arbre qu'on transplante meurt.

Tant que les mots restent dans la bouche, ils sont à soi ; sitôt prononcés, ils sont à tout le monde.

Veut-on savoir ce qui se passe dans les montagnes, il faut interroger ceux qui en viennent.

A travers la fente d'une porte, on ne voit l'homme qu'en petit.

Pour connaître la route devant toi, demande à ceux qui en reviennent.