Proverbes chinois, page 7

Le meilleur est de se contenir dans ses limites naturelles.

Reculez d'un pas et tout s'élargira spontanément.

Qui marche dans la neige ne peut pas cacher son passage.

On ne fond pas une bonne épée avec du mauvais fer.

Quand le malheur vous tombe sur la tête, il est trop tard pour regretter.

Une grosse fortune ne vaut pas un petit revenu tous les jours.

Les mouches ne s'attaquent pas à un œuf qui n'est pas fêlé.

Les trente premières années se passent à ne pas pouvoir se réveiller, les trente suivantes à ne pas pouvoir s'endormir.

Avaler le médicament et négliger la diète, c'est détruire la science du médecin.

Le fond du cœur est plus loin que le bout du monde.

Le sage et l'insensé sont formés de la même matière.

La vie la plus heureuse finit avant la mort.

Les trois dixièmes de la beauté féminine sont dus à la nature, les sept dixièmes à la parure.

Le lièvre compte sur ses jambes, le loup sur ses dents : chacun survit comme il peut.

Avant de faire la révolution, réforme ton cœur.

Choisir ses voisins est plus important que choisir sa maison.

L'eau renversée est difficile à rattraper.

Un enfant ne reprochera jamais à sa mère d'être laide, un chien ne reprochera jamais à son maître d'être pauvre.

La maison tournée vers le soleil est chauffée la première.

Sans responsabilités, on se sent le corps léger.

On peut être intelligent toute sa vie et stupide un instant.

Avec de l'argent, on fait parler les morts ; sans argent, on ne peut pas faire taire les muets.

Quand la lune est pleine, elle commence à décroître ; quand les eaux sont hautes, elles débordent.

Il est plus facile de devenir ami au hasard d'une rencontre que de le rester dans la vie.

Une fois sous terre on a la paix...

Les portes de la charité sont difficiles à ouvrir et dures à fermer.

La luxure n'égare pas les gens, les gens s'égarent eux-mêmes.

Quand un homme est fou d'une femme, il n'y a qu'elle qui le puisse guérir de sa folie.

Il n'est pas de cuillère qui ne heurte jamais le bord de la marmite.

Les trois premières années d'études vous permettent d'aller partout, les trois suivantes rendent difficile le moindre pas.